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Le 29 septembre dernier, Garuzé, lauréat Buzz Booster Centre-Val de Loire 2025, montait sur la scène de La Boule Noire à Paris.
Une soirée partagée avec Sulka et Janes et les autres, deux artistes également passé·es par le dispositif Buzz Booster.
Un plateau symbolique, qui réunit trois univers singuliers, et une date importante pour Garuzé, qui voyait dans cette salle un objectif de longue date.

Quelques jours après ce concert, il revient sur ce moment fort.

Comment tu as vécu ta date à La Boule Noire ?

« C’était lourd, franchement. Une très très bonne date, une très bonne soirée, une très bonne expérience.
Je pense que j’ai pas encore tout digéré, j’ai pas encore pris assez de recul pour savoir ce que ça m’a apporté profondément, mais en tout cas j’ai passé un bon moment.
J’étais content de l’équipe, j’étais content du public — que du positif. »

Est-ce que cette date faisait partie de tes objectifs de carrière, une étape pour toi ?

« Oui, carrément.
La Boule Noire, c’est une salle que j’avais en tête depuis longtemps.
Je la trouve un peu emblématique, et j’me disais que j’aimerais bien y faire une date un jour.
Là, j’ai eu l’opportunité de le faire et de proposer ce que j’avais envie de proposer, dans de bonnes conditions.
C’était un vrai objectif. »

Est-ce que ton expérience avec Buzz Booster t’a aidé à préparer ou optimiser ce live ?

« Buzz Booster m’a aidé à me structurer, à mieux penser mon live.
À me poser les bonnes questions sur ce que je transmets, ma présence, ma manière d’occuper la scène.
Et au-delà de ça, les échanges avec les pros m’ont permis d’avoir un autre regard sur ma façon de faire. »

Et après La Boule Noire, quelle suite pour toi ?

« Je pense que c’est une date qui m’a marqué.
Ça m’aide à savoir un peu plus où je veux aller, à poser les prochaines étapes dans ma tête, à réfléchir à la suite.
C’est une vraie étape. »

 

À PROPOS DE GARUZÉ

C’est parce que la ruse vaut mieux que la force que Garuzé est redoutable.
Inspiré par des figures comme Bob Marley ou Médine, que leurs combats et leurs messages ont rendu légendaires, sa musique est porteuse d’amour. Loin des carcans de l’industrie, ce rappeur anticonformiste et introspectif poursuit son ambition sans aucune concession de ses valeurs.
Soutenu par le programme Propul’son de la Fraca-Ma, Garuzé développe son identité depuis son premier EP en 2022 jusqu’à se dévoiler pleinement en 2024 sur son premier album, A24.
Avec une technique irréprochable, il se rapproche de la mélancolie de Luidji et de la résilience de Sheldon.
D’abord comédien, son rapport à la scène prend une autre dimension lorsqu’il y rappe.
En première partie de B.B. Jacques, de Ziak, ou encore au festival Terres du Son, il propose une expérience puissante marquée par des textes rassembleurs, une énergie solaire et l’accompagnement d’une guitare et d’un synthé.

Crédit photo : @carlotta.vrn